Origines de la Valse Viennoise
Depuis 1882, deux nations se disputent le titre de patrie d’origine de la valse : la France et l’Allemagne.
Au XVe siècle, il y avait en Provence une danse vive, tournante, exécutée en couples et agrémentée de sauts qui s'appelait la "volta" (une origine italienne n'est pas à exclure). Cette danse est appréciée par la cour du roi de France et ce d'Henri II à Louis XIII, qui l'interdit car il la juge trop osée.
Si la vogue de la volta tombe en France suite à cette interdiction, la danse, qui avait passé les frontières, évolue en Allemagne par la suppression des sauts et des jetés de jambe et devient "l'Allemande". La version allemande attribuerait l’origine de la valse viennoise aux Nachtanz du XII ou XIIIe siècle. Vers 1700, elle se danse sous le nom de Landler, Dreher et Schleifer. À l’époque, les danseurs ne tournent que vers la droite.
Ce qui est certain, c'est que la valse sous sa forme actuelle s’est fait réellement connaître sous le Directoire et au début du Consulat, à la fin du XVIIIe siècle. Durant le Congrès de Vienne, les cours d'Europe (Empire d'Autriche, France, Royaume-Uni, Prusse, Russie et Vatican) dansent ensemble cette valse lors de bals gigantesques.
"Johann Strauss fils" amène la valse à son apogée. Compositeur autrichien, grand spécialiste de la valse, il est l’auteur de nombreuses œuvres, telles que ‘Le Beau Danube Bleu’, ‘Sang Viennois’, ‘La Vie d'Artiste’, etc. Avec son orchestre, il fait le tour des principales villes d'Europe et donne à la "valse viennoise" ses lettres de noblesse. Désormais, cette danse de fête villageoise est dansée non plus seulement par le peuple mais par tous et ce dans le monde entier.
Le tempo idéal de la valse viennoise est de soixante mesures à la minute.